Le tatouage par effraction cutanée est une procédure sérieuse qui nécessite une attention particulière. En tant que professionnelle, il est essentiel de suivre des protocoles stricts pour assurer la sécurité et le bien-être de mes clients ainsi que le mien.
La formation intitulée "hygiène et salubrité relative aux métiers du tatouage, du piercing et du maquillage semi-permanent" est désormais un prérequis essentiel pour exercer en tant que tatoueur. Cette formation permet aux professionnels de comprendre les risques infectieux associés à ces pratiques, de réagir rapidement en cas de problème, et de garantir la protection de leurs outils, de leurs clients, ainsi que d'eux-mêmes contre d'éventuels risques d'infection.
J'ai effectuée cette formation en octobre 2013 avec l'organisme CORPSTECH.
Elle sera prochainement rebaptisée "certificat", conformément à la réforme parue en mars 2024. Pour ceux qui ont suivi cette formation avant le 31 décembre 2022, comme c'est mon cas, il sera nécessaire de mettre à jour cette certification d'ici le 24 octobre 2027 afin de continuer à exercer légalement.
Les DASRIA, ou "déchets d'activités de soins à risques infectieux et associés", désignent tous les matériaux ayant été en contact avec le sang. Cela inclut les déchets mous, tels que les essuie-tout, les capuchons d'encre et les protections en tissu ou en plastique utilisées pour protéger le plan de travail et les accessoires du tatoueur pendant la séance. Les déchets coupants, comme les rasoirs et les aiguilles, font également partie de cette catégorie.
Les déchets générés par mon activité sont régulièrement collectés et éliminés par l'entreprise PROSERVE, située aux Herbiers.